Party Monster est un film de Fenton Bailey et Randy Barbato, sorti en 2003, qui retrace l’histoire de l’ascension et de la chute de Michael Alig, une personnalité des nuits new-yorkaises, au début des années quatre-vingt-dix.
Ce film est l’adaptation d’une histoire inspirée du livre de James St. James Disco Bloodbath, qui détaille son amitié avec Michael Alig, un organisateur de soirées déjantées dans le New York des années 1980 et 1990.
Ils faisaient partie du phénomène culturel new- yorkais des « Clubs kids ». Ils se démarquaient par des déguisements extravagants mais aussi par une forte consommation de drogues comme l’ecstasy, la kétamine ou encore l’héroïne. Ils organisaient de nombreuses soirées au sein du métro de New York, mais aussi dans des discothèques ou encore dans des lieux totalement aléatoires. L’histoire prend un autre ton en 1996, quand Alig et son colocataire tuent leur ami Angel dans une confrontation sur une dette de drogue.
On parle en quelque sorte de « free party » dans la mesure où la plupart étaient organisées illégalement dans des lieux souvent secrets de la ville. Les produits y étaient extrêmement présents, très utilisés pour faire la promotion des événements et circulaient en masse et librement. En plus de milliers de costumes et maquillages et d’une bande son excellente. Les personnages sont très bien joués et fidèles aux originaux que l’on peut rencontrer dans le documentaire Party Monster : The Shockumentary, sorti en 1998.
Est-ce qu’on y retrouve une démarche de réduction des risques ? Pas vraiment ! La consommation y est faite à l’excès. Les personnages se retrouvent dans des situations très dangereuses par rapport au trafic et à la polyconsommation. On peut déjà s’en rendre compte avec le nombre plutôt important d’overdoses. L’incitation est également très présente, le groupe se retrouve même à faire de la promotion à la télévision. Maintenant que vous êtes prévenus, on vous souhaite un très très bon film.