
The Midnight Gospel est un animé américain pour adultes dispo sur Netflix depuis le 20 avril 2020, qui met en scène les aventures fantastiques du personnage principal, visant à la réalisation de podcasts sur des sujets métaphysiques.
Une série qui raconte les aventures de Clancy Gilroy, lanceur de l’espace, qui vit sur le ruban chromatique : une planète membraneuse ressemblant à une bande située au milieu d’un vide coloré où les agriculteurs de simulation utilisent de puissants ordinateurs bio-organiques pour simuler une variété d’univers à partir desquels ils récoltent les ressources naturelles et les nouvelles technologies. Ouais, c’est perché…
Chaque épisode présente un voyage de Clancy sur une planète dans le simulateur : avec ses mondes, ses êtres et habitants qu’il interviewe pour une radiodiffusion spatiale. Ces interviews sont des extraits originaux du podcast de Trussell : The Duncan Trussell Family Hour. Les épisodes se terminent généralement par un événement apocalyptique auquel Clancy parvient à échapper de justesse.
« Bonnes » et « mauvaises » drogues
On a regardé le premier épisode de la série et il nous a semblé pertinent car : il parle de drogue !!! Clancy visite la Terre 4-169, qui se trouve au milieu d’une apocalypse zombie. Il décide d’interviewer un homme à lunettes, le président de cette planète. Ils se retrouvent donc devant la Maison Blanche, où on peut apercevoir un groupe de manifestants anti-marijuana. Cela déclenche un débat entre Clancy et le président pour savoir s’il existe de « bonnes drogues » et de « mauvaises drogues » afin de définir les potentiels avantages et les inconvénients psychédéliques, ainsi que les dangers de la consommation de ces produits.
Cet épisode est vraiment génial ! Les dessins et animations sont superbes et le scénario bien construit : on s’est laissé prendre au jeu très vite ! C’est rempli de jolies couleurs, c’est hyper psychédélique et ça : on adore ! L’univers est extrêmement sympathique et on s’y attache très vite. L’arche narrative est plutôt inhabituelle et le débat, très complet, donne envie de regarder l’épisode deux ou trois fois pour bien tout comprendre. Le sujet, bien que pointilleux, est très bien abordé, à savoir que la consommation de drogue n’est que le sujet du premier épisode : la saison continue avec la magie, la méditation, le pardon, les rituels funéraires, la mort positive, et autres spiritualités.
Alors, est-ce qu’on y trouve une démarche de réduction des risques ? Pour le coup, oui, à 100% ! On a pour preuve la pensée finale du président : « Il n’y a pas de mauvaises drogues, seulement de mauvais usages » et c’est principalement de cela que parle la réduction des risques. Le débat fait bien la différence entre usages récréatifs, thérapeutiques, addictifs, etc., et ça fait du bien.