On le dit et on le redit : un conseil de base en réduction des risques, c’est de fractionner ! C’est-à-dire de prendre petit bout par petit bout (ou petite trace par petite trace, le principe est le même). Eh oui, qui veut aller loin ménage sa monture !
Fractionne tes prises, bébé ! C’est comme tout, toujours plus facile d’en rajouter s’il en manque que d’en enlever si y’en a trop. Pour éviter le vomi de trop, la déshydratation, de tomber dans un état semi-conscient, une méchante crise de parano, de faire méga peur à tes potes, de te retrouver à poil au milieu de la foule sans tes potes, fractionner, c’est la clé.
Visiter des mondes parallèles à grands renforts de psychoactifs, pourquoi pas (même si c’est évidemment mauvais pour la santé et interdit par la loi), mais tant qu’à faire : autant en garder un maximum de souvenirs et ne pas être un relou ou un danger (pour toi ou les autres).
Les taz ont tendance à être bien chargés ces dernières années, même si la valeur en MDMA est rarement égale au poids total du comprimé. Il faut prendre son temps. Ne te force pas à surconsommer ou à finir les restes. Évite de consommer bourré : l’alcool altère ton jugement et ta coordination physique ce qui risque de te pousser à prendre une plus grosse dose.
Et deux comprimés identiques (au hasard, des Punishers bleus) peuvent venir de lots différents, de presses différentes, de labos différents. Il convient donc de ne pas prendre pour parole d’Évangile les mythes associés à telle ou telle apparence et à conserver un maximum de vigilance lors de tes consommations.
Pour éviter l’accoutumance et permettre à ton cerveau de se remettre pleinement de chaque prise, il est bon de laisser passer un bon délai entre deux sessions de conso, sur Internet on dit six semaines. Mais sortir d’un usage systématique associé aux week-ends, c’est déjà bien.
