Qu’est-ce qui rentre en jeu dans la redescente de teuf ? Beaucoup de paramètres, et pas seulement l’usage de drogues, contrairement à ce qu’on pourrait penser. D’ailleurs, même sans user de produits illicites, un week-end de festivités entraînera un contrecoup notable. Alors, qu’est-ce qui se passe ?
Plusieurs facteurs entrent en compte et affectent notre état :
_ On dort pas : le corps n’est pas fait pour veiller 24, 36 ou 48 heures.
_ On mange peu, ou mal, ou sur le pouce : sans apport régulier le corps, qui a l’habitude d’être nourri de manière régulière, puise dans ses réserves faute de mieux.
_ On boit de l’alcool : donc on fait + pipi, donc on perd de l’eau, donc on se déshydrate (on est composé à 70% d’eau).
_ On boit peu d’eau, voire pas du tout (soda, sirop, alcool) et c’est une redite avec le dernier point.
_ On se dépense : on danse, on reste en station debout, on piétine, on se déplace et, a fortiori en été, on sue (accélérant la déshydratation).
_ On se thermorégule : le corps dépense de l’énergie pour rester à une température acceptable pour lui. De fait, on se dépense encore.
_ On se stimule : par la musique, la lumière, la présence de gens autour de nous, on active notre lien social, on discute, on joue des coudes au bar, bref on est à 2000.
Déjà tous ces facteurs-là expliquent sans mal le fait d’être raplapla le lundi. Mais si tu rajoutes des drogues par-dessus tout ça, tu obtiens la recette parfaite d’une bonne ramasse.
Plus tu augmentes les doses, plus tu augmentes les quantités, plus tu augmentes les mélanges, plus tu augmentes d’une part les risques, et d’autre part la puissance de la descente qui va t’arriver dans la gueule. On conseille donc d’y aller mollo, de faire des pauses dans sa conso et dans la soirée, de boire beaucoup d’eau, de bien s’alimenter, de se prévoir des vrais temps de récupération et d’essayer d’écouter son corps au maximum.
