Le parachute, lorsqu’il ne désigne pas un assemblage de tissus destiné à ralentir une chute libre, nomme une quantité de produits psychotropes emballée dans une feuille de papier à rouler (ou de gélule pour les plus fétichistes/perfectionnistes) destinée à être avalée.
Tous les produits psychotropes ont vocation à atteindre le cerveau pour perturber son fonctionnement. Pour ce faire, la seule voie possible, c’est le système sanguin, qui va irriguer le cerveau chargé de produits actifs. Eh oui, la fumée chargée de THC (ou autre) va remplir les poumons et pénètre les capillaires (les tout petits vaisseaux sanguins qui tapissent les poumons pour, de base, se charger d’oxygène) pour faire un aller/retour rapide jusqu’à la boîte crânienne. C’est pareil pour le sniff, le fond du nez (la fosse nasale est aussi tapissée de vaisseaux sanguins) et c’est de la même manière que ça va agir sur le cerveau. Pour les parachutes, c’est la muqueuse et les vaisseaux sanguins qui tapissent l’estomac qui vont jouer ce rôle. D’autres préfèrent le plug (la drogue dans les fesses) ou la voie intraveineuse.
Chaque voie choisie a des risques propres et entraîne des variations d’effets (durée et intensité notamment), tout cela c’est une histoire de biodisponibilité. La biodisponibilité, kezako ? D’après Wikipédia, « En pharmacologie, la biodisponibilité est la proportion d’une substance qui atteint la circulation sanguine sous forme inchangée. C’est un outil essentiel en pharmacocinétique, car la biodisponibilité doit être prise en considération lors du calcul des doses pour des voies d’administration autres qu’intraveineuses ». C’est clair ?
Un bon compromis pour réduire les risques
Quoi qu’il en soit, le parachute est un bon compromis pour réduire les risques lors de la consommation de taz. Ces dernières années ont été accompagnées d’une forte hausse du dosage en MDMA des comprimés d’ecstasy (et de leur qualité puisque les analyses montrent que les cachets sont de moins en moins coupés avec d’autres produits). De fait, un cachet de 300 mg net peut parfois contenir jusqu’à 250 mg d’ecstasy. Et c’est une sacrééée dose, 250 mg, même pour un gros gaillard ! On dit « Fractionnez vos ecstasies », mais on sait bien que c’est chiant, que c’est peu précis, qu’on finit toujours par en croquer un bout à la va-vite en donnant l’autre morceau à un pote et que finalement, on en fait un peu tomber à côté et tout le toutim.
Ce qu’on pourrait dire (ou faire), c’est « Écrasez vos taz sur une surface plate et propre et divisez la poudre obtenue en 3 ou 4 tas et fourrez ça dans autant de feuilles à rouler » et là, pas de perte, bon dosage, si tu te régules bien, y a moyen d’être correctement high sans avoir la phase vomitive commune aux ecstas trop dosés. Et en plus, d’être constant en défonce toute la soirée. Le mieux, c’est même de faire ça chez soi, au calme. En plus, ça se planque mieux qu’un cacheton, puis si t’es vraiment parano des contrôles (ou malchanceux), tu peux cacher tes paras à quatre endroits différents, comme ça tu évites de tout te faire prendre par la sécu.
Voilà, c’est tout. À vous les studios !