Dans ce premier Plan Cam·e de la rentrée, nous avons eu le plaisir d’avoir comme invité l’auteur Simona – Simon Arbez.
Vous ne le connaissez peut-être pas mais nous, on le suit depuis son premier livre, Vomir aux éditions Le Sabot.
Son livre, c’est le journal d’une hospitalisation à la suite d’une surdose de drogue qui aurait pu être mortelle. Nous lui avions dédié un article qu’on vous invite à lire.
Simon est également producteur de musique électronique sous le blaze de Simona et fabrique de la musique techno, répétition, entêtante aux titres hautement mémorables « Homophobik dead chemsexer » ou encore « Innocent megalo crackhead »…
Attention
Cet épisode relate de nombreuses prises de risques et des comportements pouvant être dangereux.
Si nous parlons sur un ton de conversation légère, nous n’oublions pas les risques, nombreux, auxquels la consommation de drogues (qui plus est illégales) expose tout un chacun.
Pendant une heure, on discute avec Simon de sa rencontre avec les drogues, de son contexte familial ainsi que des différentes marches qu’il a gravies sur l’escalier de la polydépendance ou polytoxicomanie, vous choisissez le terme qui vous ira le mieux.
Cette dernière phrase est une spéciale dédicace à la théorie de l’escalade. Trauma ? Contexte socio-politique ? L’interprétation est libre.
On parle également de sujets divers et variés, les premières consos on l’a déjà dit, la santé mentale, les allers-retours en cures, à l’hôpital ou en hôpital psychiatrique. C’est un entretien riche, à fleur de peau et en toute transparence qu’on vous propose ici, on espère que vous l’apprécierez.
Nous revenons rapidement sur deux chiffres évoqués durant l’épisode :
- Concernant le nombre de plants de cannabis que l’on peut avoir à la maison en Colombie, le chiffre est en fait de 20. Le journal Le Monde publiait en 2015 un court article à ce sujet « la Colombie légalise le cannabis à des fins thérapeutiques ».
- Concernant le pourcentage de réussite/rechute à l’issue des cures de désintoxication, on est sur des chiffres qui diffèrent en fonction des drogues mais ils ne sont pas très reluisants. Ainsi, près de 90% des patient·es sorti·es de cure pour sevrage alcoolique reboivent après. D’ailleurs sur ce sujet, on est tombés sur cet article canadien qui donne des pistes de réussite et de consolidation de sevrage post-cure (le post-cure est un vrai défi), qu’on vous partage ici « qu’arrive t’il après une cure de désintoxication ? ».
Si vous souhaitez commander le livre Vomir, vous pouvez vous rendre sur le site des éditions du Sabot.
Si vous souhaitez en lire quelques extraits, vous pouvez consulter lundi.am qui en partage quelques extraits dans son article « Saboter l’overdose ».
En ce qui concerne son activité musicale, c’est ici que ça se passe.
« SIMONA, qui a changé plusieurs fois son blase et changé plusieurs fois de style, revient cette fois avec un album 7 tracks d’inspiration tekno qui explore certains mondes des musiques électroniques.
Album éclectique, album hybride.
« INNOCENT MEGALO CRACKHEAD » veut dire : SIMONA est mégalo-toxico et c’est la faute au cosmos. Putains de déterminations cosmiques.
SIMONA, comme tous ses semblables, obéit juste à sa nature. Pour se soigner, pour tenir, pour exister, il s’est converti au BOOM BOOM BOOM BOOM !
Cet album est dédié à tous ceux qui booment booment plus qu’ils ne pratiquent la gymnastique aquatique, l’équitation et le travail salarié.
Sur toutes les plateformes de streaming le 10 septembre 2024. Du love. »
