
À KEPS, on signe et on relaie : pour une santé publique qui avance.
Un an après l’annonce de la santé mentale comme grande cause nationale 2025, la situation reste critique et les réponses politiques tardent.
Face à l’urgence, KEPS relaie le communiqué de presse de l’Initiative Citoyenne Européenne PsychedeliCare et appelle à soutenir un mouvement européen pour faire évoluer les politiques de santé publique.
Notre engagement est clair : partager, informer et signer pour que la recherche et l’accès aux thérapies assistées par psychédéliques (PAT) deviennent une réalité encadrée, éthique et accessible à celles et ceux qui en ont besoin.
Un an après l’annonce du gouvernement Barnier de faire de la santé mentale la grande cause nationale 2025, la situation reste alarmante.
Chaque année, près de 13 millions de Français sont touchés par un trouble de la santé mentale. Un quart des jeunes de 15 à 29 ans déclarent des symptômes dépressifs, et jusqu’à 50 % des patients atteints de dépression sévère développent une résistance aux traitements disponibles. Le coût est colossal : 163 milliards d’euros par an en France, plus de 400 milliards à l’échelle européenne.
Pendant ce temps, plusieurs pays ouvrent de nouvelles perspectives. En Allemagne, un premier programme d’usage compassionnel de psilocybine – la molécule active des champignons dits “hallucinogènes” – est désormais accessible aux patients souffrant de dépression résistante. La République tchèque a légalisé son usage thérapeutique à partir de janvier 2026. Ces pays rejoignent la Suisse, l’Australie et le Canada, déjà pionniers dans la mise en place de cadres d’accès aux thérapies assistées par psychédéliques.
En France, quelques recherches existent, mais aucune mesure significative pour intégrer les thérapies innovantes dans son système de soins. A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé Mentale (10 octobre), PsychedeliCare met en avant le témoignage de Mathias, patient belge en échec thérapeutique face à sa dépression :
« J’étais dans ma troisième période de dépression, très très intense… Je me disais que celle-là serait la dernière. » Après une thérapie psychédélique suivie en dehors du cadre réglementaire actuel, il décrit un changement radical : « Ma vie a changé. Il y a eu un clair avant et après. » Mathias sera disponible pour interview.
Les thérapies psychédéliques peuvent associer une ou plusieurs molécule(s) à visée thérapeutique (psilocybine, LSD, etc.) administrée(s) dans le cadre d’une approche thérapeutique avec des équipes pluridisciplinaires (médecin, psychologue, etc.). Des études publiées dans de grandes revues scientifiques Nature Medicine et JAMA Psychiatry montrent des résultats rapides et durables pour la dépression résistante, le stress post-traumatique et certaines addictions.
PsychedeliCare appelle à un cadre réglementaire européen permettant l’intégration progressive de ces thérapies dans les systèmes de soins. Concrètement, cela peut passer par :
- un accès compassionnel aux psychédéliques pour les patients en échec thérapeutique ou en fin de vie,
- un soutien accru à la recherche clinique,
- leur introduction progressive dans le système de santé français.
À propos de PsychedeliCare
PsychedeliCare est une Initiative Citoyenne Européenne, officiellement enregistrée auprès de la Commission européenne. Elle appelle à un cadre réglementaire et médical sécurisé pour les thérapies psychédéliques, à l’élaboration de standards européens en matière de sécurité et d’éthique, et à un soutien accru à la recherche scientifique.
📩 info@psychedelicare.eu – 🌐 www.psychedelicare.e et pour signer l’initiative !