Binge drinking

Le binge drinking est un terme anglo-saxon qu’on peut traduire par « alcoolisation occasionnelle massive ». Certaines personnes boivent des quantités d’alcool importantes (au moins six verres) en un minimum de temps. L’effet recherché par cette pratique est un état d’ivresse aiguë, c’est-à-dire obtenue le plus rapidement possible.

 Maad Digital l’explique comme suit, dans leur article consacré : « Le binge drinking est un terme anglo-saxon qu’on pourrait traduire par « alcoolisation ponctuelle importante », « biture express » ou encore « beuverie express ». Si ce terme n’est pas vraiment utilisé dans la vie courante, il désigne cependant un mode de consommation répandu chez les jeunes. Il consiste à boire de l’alcool le plus rapidement possible et en grandes quantités. L’objectif essentiel est d’atteindre en un temps record l’ivresse et la « défonce », parfois grâce au mélange d’alcool et de boissons énergisantes pour « monter » plus vite. »

Ce n’est pas le symptôme comportemental considéré comme relevant d’une dépendance car, contrairement à une addiction, le binge drinking est un comportement choisi. Or, c’est précisément cette vitesse de consommation qui multiplie par 3 le risque de devenir alcoolodépendant. Elle peut être responsable d’intoxications sévères pouvant entraîner un coma éthylique, voire un arrêt cardiaque. On considère, à tort, que le binge drinking concerne principalement les jeunes âgés entre 15 et 25 ans. Pourtant, les défis qui consistent à ingurgiter de grandes quantités d’alcool « cul sec » se retrouvent dans toutes les cultures, toutes les classes de la société et à tous les âges. La seule différence, c’est que les millennials ont donné un nom et une exposition sur les réseaux sociaux à cette pratique (déso, pas déso).

Selon la Haute autorité de santé, le binge drinking peut être défini comme la consommation d’au moins 6 verres d’alcool, soit 60 g d’alcool pur, par alcoolisation (pour rappel, un verre standard correspond à 10 g d’alcool pur). « Chi va piano, va sano e va lontano » ou en d’autres termes : « L’apéro n’est pas un sprint ! ». Essaie d’intégrer un verre d’eau dans ta routine éthylique, entre chaque verre d’alcool par exemple. Mange avant. Et s’il le faut, mange aussi pendant. Et oui, on le sait qu’Abus est toujours d’attaque pour lever le coude… alors que Modération part toujours se coucher tôt. Mais c’est pas une raison pour binger !