HHC
Définition
Le HHC, c’est un cannabinoïde de synthèse (« néo-cannabinoïde ») obtenu grâce à un principe d’hydrogénation (une réaction chimique qui consiste à ajouter une molécule de dihydrogène, H2, généralement gazeux, à un autre composé, réaction qui sert habituellement à réduire ou à saturer des composés organiques), synthétisé pour la première fois en 1947. On le trouve naturellement dans le chanvre mais en quantités bien trop faibles pour pouvoir être exploitées.
Actuellement, le HHC est très facile à trouver dans le commerce, il existe sous forme liquide ou poudreuse, vaporisé sur des fleurs de CBD ou le plus souvent dans des vapes (que ce soit en Europe, aux États-Unis, etc.) malgré un flou juridique plutôt conséquent. Par exemple en France, jusqu’en 2022 il est légal car « il n’est pas illégal ».
Mais récemment, une mise à jour des néo-cannabinoïdes et de certains composants pour les synthétiser le classe « normalement » comme stupéfiant. Malgré ça, on continue de le commercialiser. Alors, ça veut dire quoi ? Déjà, le HHC possède une structure moléculaire très proche du THC ou du CBD, on se retrouve donc avec des effets similaires : détente, relaxation musculaire, effet antidouleur, modification de l’humeur, etc.
Beaucoup de témoignages rapportent des effets psychoactifs « plus doux » qu’avec le THC, mais aucune étude n’a été menée jusqu’à maintenant et on ne sait pas encore très bien comment cette substance agit sur nos récepteurs endocannabinoïdes. On rapporte aussi des cas de malaises, etc., très certainement dus à des surdoses (les commerçants n’ayant pas les mêmes « recettes » et dosages du fait du cadre juridique qui ne permet pas de contrôle des dosages).
Au niveau juridique, le fait que le HHC soit considéré comme un cyclohexylphénol devrait le rendre par définition illégal, mais il est extrêmement facile à trouver sur le Net ou autre, venant souvent de laboratoires français qui le commercialisent énormément sous forme de fleurs vaporisées. MAIS ! Le HHC fait réagir les tests salivaires positivement, et contrairement au CBD, il n’est pas possible de justifier de la légalité de sa consommation malgré ce que nous affirment les labos (on le sait, on leur a téléphoné).
Mais pour pallier ça, on commence à trouver de plus en plus de dérivés, notamment le HHCP, considéré comme beaucoup plus puissant et nocif. On finira en rappelant que les néo-cannabinoïdes actuellement présents sur le marché ne peuvent présenter que très peu de données quant à leur toxicité et risques addictifs associés, donc prenez soin de vous et renseignez-vous au maximum.
On rappelle qu’il est possible de faire analyser ses fleurs pour connaître la composition et les éventuels produits ajoutés. Take care !