Vulnérabilité chimique

La vulnérabilité chimique désigne l’état de fragilité d’une personne induit par la consommation volontaire de substances psychoactives, la rendant plus vulnérable à un acte délictuel ou criminel. En gros, c’est l’état de vulnérabilité dans lequel une personne se trouve quand elle a consommé. Dans les cas de soumission chimique, c’est une autre personne qui administre la substance en vue d’abuser de la victime.  

Profiter de la vulnérabilité chimique de quelqu’un pour obtenir un acte ou des pratiques sexuelles est une agression, voire un viol (en fonction des pratiques en question). Pour exister, le consentement doit être ÉCLAIRÉ, c’est-à-dire que la personne doit être en mesure de donner consciemment son consentement, dans un état physique et psychologique qui lui permet de le faire. Une personne inconsciente, trop ivre, dans un état second, n’est pas en état de donner son consentement (ça paraît évident mais ce n’est pas toujours le cas malheureusement). 

En bref : faire boire ou faire consommer n’importe quelle substance à quelqu’un pour pécho, ce n’est pas une technique de drague, c’est potentiellement se rendre coupable d’agression sexuelle. Donc quand quelqu’un ne va pas bien parce qu’il a trop consommé, on va l’aider, sans rien attendre en retour et sans initier quoi que ce soit d’ordre sensuel ou sexuel. Et si vous êtes témoin d’une scène ambigüe, n’hésitez pas à aller voir et à clarifier, ça ne coûte rien et ça peut éviter bien des dégâts. 

Encore une fois, ce n’est jamais la faute de la victime : avoir trop consommé et ne pas être en capacité de dire non, de partir, de refuser, etc., ce n’est absolument pas une autorisation implicite pour aller plus loin. D’ailleurs, il n’y a pas d’autorisation implicite, ne pas être en capacité de dire non, c’est ne pas être en capacité de dire oui non plus. Et sans oui, c’est non. C’est aussi simple que ça.