Définition
Le mot alcool désigne une substance psychoactive – qui altère la cognition (le fonctionnement du cerveau) – qui est consommée depuis la nuit des temps par l’homme. Sa présence est renseignée par l’histoire depuis Australopithèques jusqu’à nous.
L’alcool est issu de la fermentation de végétaux (fruits, plantes, fleurs et céréales diverses) via plusieurs procédés :
- la fermentation ; un processus biochimique qui transforme les sucre en éthanol grâce à des levures naturellement présentes ou ajoutées. Les vins, cidres, bières, kéfirs et kombuchas sont des boissons issues de la fermentation.
- la distillation ; un procédé qui consiste à séparer différents composants sous l’effet de la chaleur (chaque molécule s’évapore à des températures différentes). Les whisky, cognac, et gin, sont issus de cette méthode.
- le brassage ; c’est une étape intermédiaire qui entre dans la fabrication des bières et des whiskies entre autres, qui consiste durant la fermentation à brasser le liquide pour homogénéiser la température à laquelle est soumise le liquide en fermentation.
- la macération ; c’est ni plus ni moins que de laisser infuser des éléments organiques dans de l’éthanol plus ou moins concentré. Ces macérats sont souvent coupés avec des sirops faits de sucre et d’eau pour réguler le degré d’alcool.
Le nom qu’on donne à l’alcool pur, c’est « l’éthanol ». L’éthanol est aussi utilisé à des fins récréatives dans les boissons alcoolisées mais sert aussi de solvant, de biocarburant et d’antiseptique. Concernant les boissons alcoolisées, leur concentration en alcool est indiquée en % d’alcool pur. C’est le « titrage ». Et c’est à partir de cette donnée qu’on peut évaluer les « unités d’alcool » qui représentent 10 g d’alcool pur (25 cl de bière à 5% ou 12 cl de vin à 13% ou 2,5 cl de pastis à 40%).
De l’euphorie à la perte de conscience
Les effets mettent une trentaine de minutes à monter, et durent plusieurs heures. Ils entraînent une désinhibition, un léger état d’euphorie, un changement plus ou moins marqué des humeurs et du comportement, des black-out, une mauvaise coordination main/œil, un ralentissement du rythme cardiaque, une sensation de chaleur mais un refroidissement du corps.
En dose trop puissante, il peut entraîner black-out, endormissement, perte de conscience et arrêt cardiorespiratoire. Comme l’alcool est un dépresseur, il ne faut pas le mélanger à d’autres produits dépresseurs (qui augmentent de manière significative les risques de pertes de conscience et de mort). Les dépresseurs sont par exemple : l’héroïne, l’opium, les médicaments à base d’opiacés ou d’opioïdes (souvent des antidouleurs, tramadol, Néo-Codion®, oxycodone, etc.), la kétamine, les benzodiazépines et les anxiolytiques en général, le GBL et le GHB, la liste est longue.
