Principe de précaution : ne consomme jamais une drogue dont tu ne connais pas le dosage. Et ce, même si tu as confiance en la personne (tu peux aller checker notre article Quelques conseils pour réduire les risques si on t’offre un produit).
Sans parler de malveillance, il arrive toujours un moment dans les soirées où tout le monde voit double et n’a plus de cerveau. C’est ce moment-là qui est dangereux : celui où on a la main plus lourde alors qu’on est déjà plein de molécules psychoactives qui interagissent entre elles.
Ça ne coûte rien de rester avec la personne qui prépare. En plus, rester avec la personne qui prépare permet de profiter d’un moment privilégié pour papoter, faire connaissance, se demander si ça va, etc. Un produit oui, mais avec un moment autour.
Les pipettes, les traces, les joints, les paras, les shoots : tous les modes de consommation sont soumis à ce principe de précaution. Certains plus que d’autres : sniffer une trop grosse trace n‘aura pas le même impact que de shooter une dose plus importante de drogue en intraveineuse.
Précisons encore : il n’y a pas de fierté particulière à tirer de consommer des doses exagérément importantes. Avis aux kétosaures et autres cocaïnomanes « Dyson » autoproclamés. À part prendre plus de risques et coûter plus cher, ces pratiques n’ont pas d’intérêt et ne révèlent qu’une accoutumance plus importante que la normale. Donc n’aligne pas tes consos sur celles des autres. Vise petit en première intention pour éviter les surdoses, les allergies, les mauvaises surprises et les accidents.
Et puis, pour finir sur une note plus mélodramatique : oui, la malveillance ça existe. Oui, les drogues peuvent abolir le consentement. Oui, la soumission chimique existe. Pour toutes ces raisons, on s’assure de savoir ce qu’il y a et en quel dosage avant de consommer quelque chose.
