Johnny Depp et Penelope Cruz dans le business de la Cocaine sour la caméra de Ted Demme pour le film Blow.

Blow – L’école du crime organisé

Publié le 28 septembre 2022 par Lisa

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Cet article parle de : #cocaine #politique-des-drogues-drogues-illegales #culture #films #histoires-vraies

Blow est un film américain réalisé par Ted Demme, sorti en 2001, qui retrace le parcours d’un homme ambitieux qui se retrouve à la tête d’un narco trafic entre l’Amérique du Nord et du Sud.

« À la fin des années soixante, sur la côte Ouest, le commerce des stupéfiants connaît un véritable essor. C’est dans ce contexte que George Jung, un Américain moyen, souhaite mener une vie trépidante et divertissante. George voyage alors en Californie, État du soleil et de la nonchalance. La marijuana étant lucrative et facile à revendre, il compte tirer profit de ce commerce florissant. Avec un sens inné des affaires et la complicité de Barbara et Derek Foreal, il met sur pied le premier réseau californien de drogues douces. La soif de richesse le gagne rapidement, mais la réalité le freine aussi vite : il est arrêté et mis en prison. Derrière les barreaux, il fait la connaissance de Diego Delgado, un détenu qui se vante d’être régulièrement en contact avec d’importants trafiquants colombiens. Diego lui prouve qu’il ne mentait pas et le présente à Pablo Escobar, chef du cartel de Medellin. C’est également grâce à Diego que le trafiquant américain fait la connaissance de Mirtha, une ravissante jeune femme dont il tombe aussitôt amoureux. » Allociné

Contemporain de Pablo Escobar

Le film s’inspire librement de la vie de George Jung (1942-2021), éminente figure du narcotrafic entre les États-Unis et la Colombie. Un homme qui a commencé par transporter du cannabis puis qui s’est rapidement pris au jeu et a mis les mains dans la cocaïne. Contemporain de Pablo Escobar avec qui il fera affaire, son histoire le mènera à faire de nombreux allers-retours en prison et l’éloignera toujours un peu plus de la liberté.

La scène d’intro qui montre en quelques minutes la transformation des feuilles de coca en poudre (et des petites mains qui font le travail) est déjà pertinente : on oublie trop souvent qu’entre la plante et le livreur, des tas de vies de tous les âges sont impliquées. Parfois sans en avoir le choix. Des femmes, des enfants et des paysans qui travaillent sous la surveillance d’hommes armés.

Une phrase à noter aussi, quand le personnage de Johnny Depp dit en rentrant en prison pour la première fois : « Danbury n’était pas une prison, c’était l’école du crime. J’y suis rentré avec un baccalauréat en marijuana, j’en suis sorti avec un doctorat en cocaïne. » De l’art de se faire du réseau.

Alors, est-ce qu’on retrouve des éléments de réduction des risques ? Si l’on excepte le trafic de drogues à grande échelle (pas safe) et la connivence avec les cartels colombiens (pas évident de réduire ses risques quand on se rapproche du grand banditisme international), oui (lol). Enfin, c’est assez léger : personne ne se prête de paille, voilà tout.

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