Distribution et équipe technique Avis des utilisateurs Anecdotes FAQ IMDbPro Le Joyeux Noël d'Harold et Kumar - Todd Strauss-Schulson
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Le Joyeux Noël d’Harold et Kumar

Publié le 27 décembre 2024 par Meureh

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Cet article parle de : #films

En pleine aire de Noël et portés par cette hérésie collective qui nous fait évoluer un peu plus chaque jour au milieu de boutiques endimanchées pour l’occasion, de décorations festives et de ruelles scintillantes, nous avons tenté à notre tour de nous faire happer par la magie féérique et capitaliste ambiante en nous plongeant en plein Manhattan le 24 décembre au soir. Et ça n’était pas l’idée du siècle.

Déjà titulaires de deux films plutôt appréciés et salués par la critique, le dernier volet des aventures d’Harold et Kumar était sans doute celui de trop. Ceci étant dit, le film déploie de grands moyens et une scénographie ciblée pour mettre en avant un univers 3D visiblement spectaculaire. Malheureusement, ne l’ayant pas visionné en 3D faute de moyens, nous avons dû passer à côté de cet atoutlà.

Le stoner de trop 

Dans cet ultime épisode, les deux protagonistes ne sont plus les amis stoners inséparables de l’époque. L’un a arrêté de consommer du cannabis et travaille comme trader en menant la grande vie dans une maison superbe avec une existence luxuriante, tandis que l’autre fume toujours quotidiennement et vit dans un taudis au milieu de montagnes de détritus de snacks vides depuis son licenciement. Tout semble opposer leurs destins jusqu’à ce que Kumar reçoive un colis à son domicile destiné en fait à Harold et qu’il décide de lui amener en personne. 

Naturellement, il contient un joint et c’est le début du chaos. 

Vous l’aurez compris, nous nageons en pleins clichés dès les 10 premières minutes du film. En ce qui concerne la consommation de cannabis, nous vous conseillons plutôt de l‘information objective sur le THC. https://kepsmag.fr/articles/drogues/attention-a-laugmentation-des-taux-de-thc/

Les voilà lancés à la recherche d’un sapin de Noël qu’ils doivent avoir déposé avant minuit au risque de se retrouver égorgés par un beaupère furax, au milieu d’un tourbillon de gags et de personnages secondaires déjantés, le tout baignant dans un sexisme constant extrêmement malaisant

Dans tout ce fatras, nous pouvons recenser entre autres horreurs débilitantes :

  • un enfant qui prend de la cocaïne par inadvertance mais pas comme dans « Mais vous êtes fous » (des jeunes ont soufflé sur le saladier rempli au moment où il est rentré dans la pièce) et en devient en conséquence accro à l’ecstasy ;
  • un père Noël est abattu d’un coup de feu mais rapidement remis sur pieds car recousu d’urgence ; 
  • un mafieux russe à la poursuite de nos héros qui on été drogués à leur insu sans que ça n’ait eu la moindre influence (ce qui s’avère plutôt impossible, voyez plutôt : https://kepsmag.fr/ressources/lexique/vulnerabilite-chimique/), 
  • Neil Patoche Harris qui se fait passer pour gay dans le but de pouvoir agresser ses victimes mais aussi consommer son crack.

Pénible malgré quelque rires 

En somme, c’est un scénario assez faible et au service de la 3D pour servir un grand show totalement absurde et loufoque mais sans intérêt. On peut lui reconnaître une belle réalisation et un certain sens du rythme, on rit à certains moments via des gags efficaces, une approche des différentes communautés ethniques et raciales traitées avec humour par des personnes concernées qui ne fait pas bondir de gêne, et une excellente BO à base de chants de Noël et danses diverses et variées très bien orchestrées. Mais ne vous emballez pas, si vous comptiez apprendre sur les produits, c’est raté, et si Noël constitue un moment pénible pour vous, vous avez peu de chance que ce film sauve votre soirée, a fortiori si vous une êtes une femme ou une minorité de genre. 

Même si vous bédavez fort.

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