Tu cherches une alternative à la cigarette ? Tu as envie de réduire ou d’arrêter le tabac ? L’essor de la cigarette électronique ne t’as sans doute pas échappé et tu te poses peut-être des questions sur cet outil. On fait le point ici.
La cigarette électronique, c’est un dispositif chauffant, portable muni d’une batterie dont la « vocation » est de chauffer un liquide à base de glycérine pour la vaporiser afin de faire de la fumée. Elle est composée des éléments suivants :
- Une batterie qui fournit l’énergie nécessaire à la vaporisation ;
- Un interrupteur qui permet l’activation du dispositif ;
- Une résistance (un atomiseur) qui chauffe le e-liquide ;
- Un réservoir dans lequel on place le e-liquide et que traverse la résistance ;
- Un embout buccal pour tirer ;
- Et enfin, un voyant lumineux pour communiquer l’état de la batterie et de fonctionnement à l’utilisateur.
C’est donc un processus de vaporisation qui est à l’œuvre. Tous les shops vantent leurs produits à grand renfort d’études scientifiques, pour prouver l’inoffensivité des produits, de l’usage chronique et régulier par exemple. Mais on connaît les lois du capitalisme qui se veulent toujours plus rassurantes pour vendre des choses. Et puisqu’il est louche d’être juge et partie (et vendeur), on vous conseille de croiser les sources.
La vaporisation
Alors, que sait-on ? On vous propose notre définition de la vaporisation ici. Le glycérol : c’est le produit a priori inoffensif qui est vaporisé dans les cigarettes électroniques. S’il est d’origine végétale, il semble s’affranchir de la mauvaise réputation des glycérols de synthèse (les propylènes glycols qui sont ardemment décriés car allergènes). Le problème, ce sont tous les produits en plus, passons sur la nicotine dont on connaît les effets, mais abordons les agents de saveur, de texture, les parfums, etc.
Saviez-vous que la plupart des huiles essentielles sont des allergènes notables ? Que dès qu’il est fait mention de « parfum » ou « arôme » dans une composition de produit on navigue en plein flou juridique ? Qu’on ne peut que « soupçonner d’être toxique » quelque chose et que c’est là que les lobbyistes entrent en jeu pour pratiquer la langue de bois qui sauvera leurs actionnaires ? D’ailleurs, les produits de vapotage et la cigarette électronique ne sont pas considérés comme des traitements nicotiniques de substitution au tabac. Ce qui signifie qu’ils ne sont pas pris en charge et remboursés par la Sécu (et les mutuelles), à l’inverse des plus connus patchs, sprays, gommes, pastilles, etc., qui eux le sont à hauteur de 65% (voir notre définition des TNS – traitements nicotiniques de substitution).
Une flopée d’effets positifs
Malgré tout, l’arrêt du tabac (et de la combustion) implique une flopée d’effets positifs, tels qu’au bout de…
- Quelques heures : votre taux de monoxyde de carbone dans le sang diminue. Dès 8 heures d’arrêt, il est divisé par deux et vous êtes mieux oxygéné.
- Quelques jours : vous respirez mieux, vous retrouvez peu à peu votre goût et votre odorat.
- Quelques semaines : vous toussez moins, vous avez plus d’énergie. Votre peau est plus belle et vous avez meilleure mine.
- Quelques mois : vous récupérez de plus en plus de souffle. Vos performances sportives s’améliorent.
- Un an : votre risque d’accident vasculaire cérébral redevient équivalent à celui d’une personne n’ayant jamais fumé. Votre risque d’infarctus du myocarde diminue de moitié.
- Dix ans : vos risques de cancer de la bouche, du poumon, de la vessie ont bien diminué. Peu à peu, votre espérance de vie se rapproche de celle des personnes n’ayant jamais fumé.
C’est d’ailleurs là-dessus que se base tout le marketing autour de la cigarette électronique. Enfin bref, si vous réussissez à arrêter de fumer grâce à la vape : tant mieux. Si vous arrivez à arrêter la nicotine en plus : franchement bien joué. Mais ne commencez pas à consommer en premier lieu à cause de la démocratisation de ces produits : la puff, par exemple, qui séduit beaucoup de très jeunes.