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Hallucinogènes : comment réduire les risques de partir en bad ?

Publié le 14 juillet 2023 par Lisa

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Cet article parle de : #drogues-illegales #cannabis #lsd #hallucinogenes #sante-mentale

Avec les hallucinogènes, on ne sait jamais vraiment à quoi un trip va ressembler. Ça peut être super, comme totalement cauchemardesque. Alors pour éviter de finir en boule dans un coin, il y a quelques trucs simples à mettre en place si tu décides de tenter le coup.

« Les hallucinogènes, c’est psychanalytique : ça prend tout ce que tu as en toi, tout ce que tu refoule, tout ce que tu ressens, ton passé, ton histoire, tes névroses, tes fantasmes, ton “moi”, ton “surmoi”, ton conscient, ton subconscient, ton inconscient et ça met tout dans un shaker. C’est servi dans un beau verre à cocktail bien décoré qu’on te jette à la gueule. Et ça peut aussi casser le verre. », nous témoigne un usager. 

Bon, dit comme ça, ça ne donne pas envie. Alors, pour éviter le maxi bad qui te pète au visage et pour un trip aux hallucinogènes « réussi », comment mettre toutes les chances de son côté ?

  • Évite de boire de l’alcool ou de fumer des gros pétards pour rester conscient de la montée (ou non) des effets de ton produit. En plus, l’état d’ivresse t’empêchera de ressentir pleinement les effets psychédéliques. Choisir, c’est renoncer et mélanger alcool et LSD, c’est souvent atténuer les effets psychédéliques, et à ce compte-là, autant rester à la bibine.
  • Sois dans un bon état d’esprit. Pas une période de tension, de stress, de mésentente interpersonnelle (ton patron, tes collègues, ton amant.e, ta famille, tes amis) et avant de prendre, check un coup les variables qui pourraient pourrir l’ambiance de ton délire. Genre, tes ex et leurs partenaires notamment qui sont souvent les déclencheurs de bad trips très forts qu’on doit gérer au stand de RdR.
  • Sois en forme : dormir sous LSD est une expérience pas toujours faisable (il se peut que les visuels soient plus forts avec les yeux fermés qu’avec les yeux ouverts !).
  • Évite les endroits dangereux (type balcon exigu, toit d’immeuble, terrasse très haute, cuisine professionnelle, bord de grandes routes, piscine profonde, haute montagne, et autre usine désaffectée avec masse d’objets coupants).

Pas de réaction standard au LSD

Garde en tête qu’il n’y a pas de réaction standard au LSD et que chaque cerveau peut potentiellement réagir de manière différente à une même dose. D’ailleurs, la dose active de LSD est infime (c’est de l’ordre du microgramme) et selon la galénique (la manière dont le produit actif se présente – gélule, comprimé, buvard, liquide, poudre, gélatine), les « dosages » en teuf peuvent être approximatifs. Fractionne ton produit (coupe ton buvard ou fais-le « infuser » dans une bouteille, ou dilue ta goutte/ton sucre dans une bouteille d’eau – pense à mettre un signe distinctif sur ladite bouteille pour t’en rappeler et à prévenir les gens qui voudraient boire dedans), et attends au moins deux heures avant de reprendre une « dose » : ça ne sert à rien de charger la mule.

Une fois que tu as décollé, et en cas de début d’angoisse, sois cool, respire, mets-toi au frais, bois un peu d’eau et rappelle-toi que ce n’est que temporaire. C’est un conseil à auto-appliquer mais qui est aussi valable pour tes copaines ! Trouver quelqu’un avec qui faire une balade ou n’importe quelle tâche simple qui te fera focus sur autre chose te permettra facilement de sortir d’une boucle. Rien ne remplacera jamais la bienveillance et la vigilance entre pairs.

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