Ras-le-bol des poumons qui sifflent, de la gorge serrée, des fringues qui sentent le cendrier et de débourser l’équivalent d’un PEL chez ton buraliste ? C’est décidé, tu as envie de réduire, voire d’arrêter la clope mais le manque te taraude ? Bonne nouvelle : il existe de nombreux traitements nicotiniques de substitution (TNS) qui peuvent t’aider dans ta démarche, on t’en présente quelques-uns.
Les traitements nicotiniques de substitution, ça désigne l’ensemble des dispositifs qui servent à donner de la nicotine au corps sans avoir besoin de fumer ou d’user de combustion. Car la combustion, c’est un mode de consommation cracra pour les poumons, vous devez déjà être au courant. Il existe une grande variété de dispositifs qui usent de mécanismes différents pour libérer la nicotine afin que chaque personne qui souhaite arrêter de fumer ait à sa disposition un « arsenal » qui puisse s’adapter à ses envies et préférences. Grâce à ces dispositifs, on cherche à supprimer le fait de fumer. En outre, c’est la nicotine qui va créer la dépendance, mais ce n’est pas la substance la plus toxique dans la cigarette, à vrai dire elle est même relativement inoffensive. Le fait de substituer permet d’éviter le sevrage trop direct en baissant progressivement la dose. Bien entendu, il convient de trouver le bon dosage de nicotine pour ne pas ressentir de manque, et ne pas être frustré.
Panorama des différentes options :
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Les patchs
Les patchs sont des petits pansements qui vont venir se coller sur la peau et qui vont délivrer de manière progressive et lente, via la peau, une quantité de nicotine. L’action du patch se fait donc dans le temps, des patchs 12h, 16h et 24h existent avec différents dosages de nicotine. On doit varier les emplacements de pose du patch chaque jour et l’utiliser sur une peau « saine » (non abîmée).
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Les gommes
Les gommes, et comprimés divers et variés, libèrent une petite quantité de nicotine en une fois. C’est une action rapide et directe qui sert en secours des envies fortes de cloper. Attention, chaque spécialité « de bouche » a son processus de consommation particulier. Ainsi, il faut être attentif au mode d’emploi de chaque marque et suivre scrupuleusement les directives.
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Les inhalateurs (cf. notre définition de la vaporisation et l’article Cigarette électronique : que sait-on ?)
Ce sont finalement ceux qui se rapprochent le plus du geste de la cigarette. En inhalant de l’air qui passe à travers un dispositif imprégné de nicotine, la délivrance est rapide, en pic. Pareillement aux gommes, il y a un process spécifique à respecter (il faut crapoter) afin d’utiliser l’objet correctement.
Les spécialistes recommandent de mixer différents dispositifs afin d’avoir une couverture optimale du manque de nicotine. Les substituts nicotiniques sont remboursés par la Sécu à hauteur de 65% mais ce n’est pas le cas des e-liquides destinés au vapotage qui ne sont pas considérés comme des traitements pharmaceutiques.
