Photomontage Keps (Ilo Frey et Pexel User / Pexel)
Photomontage Keps (Ilo Frey et Pexel User / Pexel)

Témoignage | Une aventure fantastique d’exploration

Publié le 27 septembre 2024 par Maxime

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Cet article parle de : #lsd

Pas de folie ni d’oiseau qui saute du balcon : contrairement aux idées qu’elle se faisait des hallucinogènes, X nous raconte comment ses premières expériences psychédéliques lui ont permis de trouver « un espace de paix et de lumière ».

Prenons quelques lignes pour revenir ensemble sur la notion de Set & Setting primordiale à chaque expérience de drogue. C’est la combinaison d’une substance avec un contexte (le set) et un état mental et physique (le setting). Consommer lorsqu’on est stressé ou angoissé (ou dans un espace où l’on ne se sent pas suffisamment bien) peut mener à des bad trips. Concernant le risque de « rester bloqué », rappelons que les troubles de santé mentale peuvent apparaître chez tout le monde en fonction d’une multitude de facteurs ; l’état de confusion mentale et les distorsions induites par le LSD peuvent effectivement mener à des épisodes paranoïaques, des bouffées délirantes, décompensation psychiatrique, etc. Une bonne expérience avec des psychédéliques ou des hallucinogènes ne garantit pas que toutes les suivantes seront calquées sur le même modèle. Chaque voyage est unique, pour le meilleur et pour le pire. 


« Habituée aux drogues stimulantes et festives du week-end, j’ai mis du temps à m’intéresser aux hallucinogènes, car j’ai grandi comme beaucoup avec de fausses croyances. À mon époque, on racontait que le LSD était très dangereux, qu’on pouvait perdre la mémoire, se prendre pour un oiseau et sauter de son balcon, ou bien rester bloqué toute sa vie et devenir schizophrène. Le côté « hallucinatoire » ne me rassurait pas, et toutes ces horribles légendes venaient renforcer mon appréhension.

Et puis des années plus tard, j’ai compris que ce qui se disait relevait en réalité plus de la désinformation que de la prévention. Car mon expérience avec les psychédéliques s’est avérée être une aventure fantastique d’exploration comme jamais connue auparavant.

Des sensations jusqu’alors inconnues

Mes premiers champignons m’ont permis de connaître des sensations jusqu’alors inconnues. Pas de folie, de perte de mémoire ou d’oiseau qui saute du balcon, heureusement non. Mais une distorsion des lignes et des couleurs que j’ai trouvée fascinante, de l’euphorie et des rires, un sentiment de bienêtre et une modification significative de mes impressions et perceptions… J’adorais.

Quand j’ai ensuite essayé mon premier carton de LSD quelques semaines plus tard, j’étais étonnée de voir que ses effets étaient très similaires à ceux des champis, voire mieux car plus d’énergie. J’ai senti de RÉELS effets bénéfiques sur mon cerveau. Aucune redescente, aucune perte de conscience ni de contrôle… Seulement une paix interne, une acuité sensorielle incroyable et la faculté de vivre pleinement le moment présent. En revanche, j’ai toujours pris soin de ne jamais consommer avec des inconnus, ni en contexte « soirée » avec mélange d’autres produits. Toujours avec ma partenaire, en sûreté, dans des lieux secures remplis de bonnes ondes !

Avant les psychédéliques, j’étais déjà dans une démarche de me délivrer de mes démons inconscients (traumas, souvenirs, faible estime, etc.) et de trouver en moi un espace de paix et de lumière. J’évoluais entre thérapie, lecture, méditation pleine conscience, etc. Et ces substances m’ont permis de me rapprocher davantage de mes objectifs. Et ça aujourd’hui, j’en suis très heureuse et je ne regrette pas ! »


Les témoignages publiés sur KEPS et ses différents réseaux sociaux sont issus de notre communauté. Ils peuvent nous être envoyés par email, en messagerie privée, ou racontés de vive voix (et enregistrés puis retranscrits), ils sont le récit d’une expérience toujours subjective. Il convient de les prendre tels qu’ils sont : un morceau de la réalité d’une personne. La plus grande bienveillance est de mise et les propos tenus ici ne reflètent pas une position de Kepsmag ou de l’association Bus 31/32.

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